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​L'histoire de ma famille

Je vous propose dans ce site, de vous présenter mes ancêtres à partir de mes grands parents paternel :

Eugène BAUSSON & Joséphine BAULT.

 

 

Le lieu :

Mes grands parents ont habité à Grâce-Uzel, petite commune près de Uzel et de Loudéac (au sud de St Brieuc).

Grâce-Uzel est située dans le département des Côtes-du Nord (St Brieuc est la préfecture) à l'ouest de la France, dans la région Bretagne.

 

Nota : le département des Côtes-du Nord a depuis changé de nom, il est devenu en 1990 : les Côtes-d'Armor.

Chaque département français est associé à un numéro, celui des Côtes-d'Armor est le 22.

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Mes ancêtres BAUSSON et la plupart de mes branches maternelles, au plus loin où je suis remonté dans mes recherches, sont tous en grande majorité, nés à Grâce-Uzel. D'autres branches maternelles viennent de communes proches comme St Thélo.

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Avant la révolution, la commune de Grâce-Uzel n'existait pas, ce territoire faisait partie de l'ancienne paroisse de Cadélac (Cadélac n'existe plus à ce jour) qui englobait à l'origine les territoires de Loudéac, de Saint-Maudan, Trévé, Saint-Thélo et Uzel.

Si ce sujet vous intéresse (indispensable quand on veut faire des recherches généalogiques !), voici une adresse qui explique plus en détails l'histoire de Cadélac  :

 

Trois hameaux de Grâce-Uzel reviennent le plus souvent dans les actes :

Eugène et Joséphine ont élevé leurs enfants dans celui du Guérochoux ou Le Gué Rocheux (mon papa y est né).

Le deuxième est le village Canada plus au nord de la commune (Eustache & Louyse BAUSSON y ont habité vers 1670).

Le troisième est Les Aulnais à 300 mètres environ au sud du Guérochoux (Louis & Julienne BAUSSON y ont habité vers 1650)

NB : à voir dans la galerie photo, anciennes cartes de Grâce-Uzel avec ces hameaux, et photos de la ferme Guérochoux .

 

 

Leur vie :

Joséphine naît le 25/04/1908. Ses parents (Mathurin BAULT & Victorine LE RALLE) vivent au village Bouffaux à Trévé (22), elle a trois frères. - Voir photo de la ferme dans la galerie photo

Après le décès de sa maman dû à la grippe espagnole (elle a alors 10 ans et son papa est encore prisonnier de guerre en Allemagne), elle va vivre pendant deux ans chez Jean et Marguerite BAULT, ses oncle & tante où elle passa un moment heureux.

Eugène naît le 11/11/1901. Ses parents (Joseph BAUSSON & Anne-Marie l'HOSTIE) vivent à Grâce-Uzel. Il a deux frères (Joseph qui a habité en Normandie et Marcel, dit "tonton du Lot" pour ma génération, a habité à Vayrac dans le Lot)

Eugène est allé faire son service militaire au Maroc (1921-1922, 19 mois au Maroc). Incorporé au 32e régiment de Marche d'Infanterie, il a aidé un médecin comme infirmier, il est promu soldat de 1ère classe le 05/08/1922. Le médecin de Uzel lui demandait souvent un coup de main pour faire des piqûres. Il regrettait souvent de pas avoir travaillé dans un hôpital (souvenirs de son fils Lucien).

A son retour de l’armée, son frère Joseph qui s’occupait de la ferme des parents (au Guérochoux) est parti faire sa vie, loin des parents. Il a voulu vendre des bêtes dans l’Orne. Il est resté 6 mois environ, puis est rentré à la SNCF à Flers.

 

Mes grands parents se sont rencontrés grâce à leurs pères respectifs Joseph BAUSSON et Mathurin BAULT.

Ces derniers se sont connus au front de la Somme en 1914. Ils sont faits prisonniers en avril 1915 et conduits au camp de Machotte (ou Meschede) en Allemagne. Ils survivent ainsi au massacre de cette guerre.

Joseph sait lire et écrire, il rédige et lit les lettres de Mathurin destinées vers leurs familles.

Du coté de leur foyer en Bretagne, les deux épouses (Victorine LE RALLE et Anne-Marie l'HOSTIE) qui ne se connaissaient pas avant la guerre, se réunissent pour lire les lettres de leur mari et pour leur envoyer des colis en commun.

Victorine et Anne-Marie font ainsi connaissance, réunies pendant la lecture de ces lettres avec leurs enfants, dans les mêmes craintes de perdre un mari à la guerre .

Eugène à 16-17 ans fait alors connaissance de Joséphine 10 ans, et apprennent à se connaître.

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Après la guerre, les deux familles restent unies, et Eugène & Joséphine continuent à se voir, car finalement mes grands parents se marient le 22/10/1929 à Trévé.

C'est donc quelque part grâce à cette guerre atroce, que mes grands parents se sont connus !

Ils s'installent à Grâce-Uzel au Guérochoux.

 

Ils ont huit enfants :

Eugène, Lucien, Marcel, Gérard, Andrée, Maryvonne, Marie-Annick, et Jean-Yves.

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Lorsque leurs enfants ont quitté les parents une fois adulte, mes grands parents ont quitté Grâce-Uzel pour aller habiter à Lamballe, puis à Yffiniac, et enfin St Hervé (3 communes proches toujours dans les Côtes-d'Armor).

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Après le décès de Eugène le 12/02/1974 à St Hervé, Joséphine est allée vivre avec son fils Gérard, prêtre à St Lormel en 1978 (elle y décède le 14/05/2004). Elle a participé à la vie du presbytère en aidant Gérard à accueillir ses paroissiens.

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Les métiers de mes ancêtres :

Eugène et de Joséphine étaient agriculteurs. Ils cultivaient de l’orge pour nourrir les cochons, du blé noir pour un usage personnel (pour faire des galettes 1 fois toutes les semaines).

Ils avaient huit ou neuf vaches, trois ou quatre cochons, cinquante poules environ, des dindes et des canards. Ils vendaient des œufs. Ils entretenaient un potager, et achetaient leurs bêtes au marché d’ Uzel.

Leur revenu était complété par des allocations familiales à partir de 1936 (c’était le facteur qui donnait l’argent).

Souvenirs de Lucien : ils gardaient leurs argents dans l’armoire, et faisaient un poulet chaque dimanche dans de la sauce !

 

 

Leurs ancêtres étaient pour la plupart, agriculteurs et/ou tisserands.

Cette région s'est développée au XVI siècle, grâce aux toiles de lin dites "Bretagnes".

Mes ancêtres ont participé à cet artisanat, d'ailleurs on retrouve souvent les métiers tisserand/tixier dans leurs actes.

En effet, Grâce-Uzel se trouvait dans le triangle "Quintin-Moncontour–Loudéac" où la fabrication de ces toiles était le plus concentré.

Ces toiles sont utilisées pour fabriquer les vêtements et la lingerie de luxe (coiffes, manchettes… pour les plus fines, chemises, mouchoirs pour les autres), les toiles à tamis et les voiles de navires.

La principale destination de ces toiles est l'Espagne et ses colonies d'Amérique. Les "Bretagnes" étaient la plus importante production toilière de Bretagne, selon les chiffres de ballots de lin vendus à cette époque.

Vers 1712, on dénombre 600 métiers à tisser à Quintin, une centaine à Uzel et environ 50 à Loudéac. 

Cet artisanat a fait vivre jusqu'à 35 000 personnes, hommes, femmes et enfants sur un territoire de 40 paroisses situées au sud de l'évêché de Saint-Brieuc. Les ateliers étaient dispersés dans les fermes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota : Certaines pages de ce site sont réservées aux membres de ma famille et ne sont pas accèsibles au grand public

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© 2015 par Alain                                                                                                                        N’hésitez pas à me joindre

Dernière mise à jour : 03 septembre 2022                                                                                  Allez sur la page "laissez moi un message" de ce site

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